• Chapitre 68: Une journée de travail .... mémorable !

    Bonjour,

    Au cour du dernier chapitre, je vous disais que ma plus grande peur était que mon frère me quitte pour vivre avec sa belle et tendre ...  Et ce fameux jour arriva ....

    Quand je vis arrivait Siobhan à la maison, je compris aussitôt. Je compris quoi? Que ma vie allait très vite changer. Parce qu'a la vu de Siobhan, je n'ai pas seulement vu sa beauté, mais aussi ce ventre arrondi.... Je savais que Charly n'aurait pas choisi une fille avec un penchant sur la bibine, et a moins d'être disproportionnée, ma belle-soeur allait donner la vie. Normalement, cette nouvelle est heureuse. Mais pour moi, elle était synonyme de solitude. Alors, il est vrai que quand Siobhan s'est approchée de moi, mes premières paroles ne furent pas des "félicitations".

    Elle m'a regardé, puis a ajouté:

    - Madleen, je sais que tu es jeune, mais je pense que tu es assez grande pour vivre seule ... désormais....

    Voulant faire ma tête de cochon, je lui ai répondu:

    - Seulement, tu vois, je ne suis pas seul. Y a l'autre loustique que je vais devoir gérer ....

    Siobhan qui devait avoir mal dormi la veille, et dont les nerfs devaient être à vif m'a rétorqué plutôt sèchement:

    - Oui, bah tu vois, moi dans moins de 2 mois, JE vais devoir gérer un bébé ... et si c'était possible, j'aimerai le faire avec SON père! 

    Forcément, devant un tel arguments, qu'est ce que mes craintes pesées? Alors, je décidé de baisser la tête et ... en regardant le ventre de Siobhan, j'en venais a détester le petit à l'intérieur. C'est vrai quoi ... il me prenait mon protecteur! 

    Ma belle-soeur qui ne voyait rien me proposa de toucher son ventre. C'est pas que j'avais une folle envie de le faire mais ... je ne voulais surtout pas me mettre à dos mon frère. Alors pour éviter tout conflit, je m'exécuta en faisant mine de m'extasier sur les bonds que je sentais. 

    - Ça, c'est typiquement féminin! Et vas y que " Oh il a senti ma main " ou alors que " Oh, je sens qu'il fera un excellent footballeur" ... Des balivernes tout ça! C'est seulement que le môme à l'interieur a des crampes et qu'il faut qu'il se dégourdisse !

    ... En temps normal, j't'aurai dit, "tu as tord", mais là .... j'ai juste envie d'être d'accord avec toi, Rico ....

    Après cette mise au point de Siobhan, il a fallu que je digère la nouvelle. Parce qu'en effet, la grande nouvelle était qu'il quittait le foyer le soir même. Comme j'en veux à Charly de me laisser seule comme ça... Un soir. Alors que l'autre peste sèche les cours et ne rentre pas à l'heure prévu. Que dois-je faire si elle ne rentre pas à la tombé de la nuit? Que dois-je faire si elle ne fait rien à l'école? Que dois-je faire si elle tombe dans la délinquance.

    En guise de réponse provenant de Charly, un " tu vas gérer, j'te connais" répétitif. J'avais envie de lui mettre mon point dans son nez à chaque "tu vas gérer" ! Je n'en pouvais plus. Cette inquiétude me mettait hors de moi, et j'eu un pleure nerveux. 

    - Pleure nerveux, nouvelle expression ...

    Quoi? Pourquoi tu dis ça? 

    - Parce que rire nerveux, j'connais, mais pleure nerveux .....

    Bah c'est pareil, sauf que y a pleins pleins de larmes et que tu as juste envie de mourir!

    - STOP! Les Malamor sont des battants, alors c'est pas une Sophie qui va te mettre hors de toi, tout de même!

    .... Y a pas que Sophie ... y a cette scène de "au revoir" qui me hante. Mon frère charly qui fait semblant de sourire, alors que je vois des larmes sortir de ses yeux .... Et moi qui lui propose un selfie, en guise de souvenirs. Quelle cruche! Comme si une photo pouvait ...

    - te remonter le moral? Crois moi, une photo a le pouvoir de beaucoup de chose. Quand Hélène est décédée, je ne me quittais plus d'une photo de nous deux, et c'est grâce a ça que j'ai tenu si longtemps, ma puce.

    Peut être mais ... pour le moment, cette photo, je ne peux même plus la regarder, cela me fait trop mal!

    Après plus d'une heure de "au revoir", mon frère Charly et Siobhan sont partis dans leur nouveau chez eux.

    Mais il a fallut me remettre de mes émotions. En effet, mon premier jour de travail en tant qu'interne à l'hôpital était arrivé, et je ne devais pas paraître dépressive. Je me devais, en tant que futur médecin, de faire paraître un bien-être à toute épreuve! Alors ... Exit les histoires familiales ... les peurs et tout et tout! Je laisse le cœur de la maison dans le vestiaire, et je le reprendrai tantôt, dans ce même vestiaire, na!

    Parce que voilà, il est 7 heures et je prends mon service pour la première fois! Je suis à la fois stressée de cette première journée, mais tellement heureuse de commencer une carrière. J'espère réellement que cette voie est faite pour moi ... aider mon prochain est une vocation. Devant ce grand hôpital, je me sentais si petite ... j'avais peur de ne pas être à la hauteur ... Je suis restée 5 minutes, dehors, puis j'ai pris mon courage à deux mains et je suis rentrée dans cette bâtisse.

    A peine entrée, je fus tout de suite mise dans le bain. Un médecin, déjà reconnu, semblait m'attendre et est venu vers moi. Elle m'a regardé, dévisagé, puis m'a adressé un sourire ... avant d'ajouter:

    - C'est toi la petite nouvelle? 

    D'une voix tremblotante, je lui ai répondu un "oui" à peine audible. Je ne sais pas pourquoi, mais au fur et à mesure que le temps passait, je me sentais de moins en moins bien. Comme si elle ressentait mon mal-être, elle s'est approchait d'avantage de mois, puis a posé sa mains sur mon bras, avant de me dire en riant:

    - T'en fait pas, on va pas te demander d'opérer à cœur ouvert aujourd'hui !

    En guise de réponse, j'ai sourit bêtement. Premièrement, je ne savais absolument pas quoi lui répondre, et deuxièmement je me sentais tellement bête de me sentir autant tétaniser ... C'est vrai quoi ... que risquais-je? 

    - Ma puce, une première journée de travaille est stressante. Tu n'as pas à te sentir bête. Tu sais quoi, tu peux être fière. 

    - Fière? 

    - Je vais t'avouer quelques chose que je n'ai jamais avouer à personne. Ni même et surtout pas à mon Hélène. Quand j'étais vivant, et jeune, j'avais une vrai assurance envers les belles femmes. Je passais ma vie à les draguer .... et plus si affi....

    - Oui d'accord, je sais ça, c'est pas un scoop ....

    - Attends j'y viens. Je passais pour le bon vieux macho qui tromper sa femme et refusait de travailler....

    - Oui, et ?

    - En réalité, si je n'ai jamais travailler, c'est justement à cause de cette première journée. J'avais tellement peur que des personnes me voient en difficultés, et que ma fierté en prenne un coup que j'ai décidé de ne prendre aucun risque ... me préférant la réputation du bon vieux Macho ... 

    - .... T'es sérieux? 

    - Oui ma chérie. Alors, je te le dis: je suis extrêmement fier de toi .... et vas-y fonce, tu es la meilleure des Malamor!

    Ne retrouvant toujours pas la parole, le médecin m'a emmener dans un espace un peu plus éloigné de l'accueil, puis a ajouté:

    - Alors, je vais t'expliquer un peu ce que nous allons faire: Là, nous allons prendre le temps de discuter un instant sur ton parcours et tes objectifs. Avant cela je vais me présenter ... et je te demanderai d'en faire autant. Appeler les nouvelles par "la nouvelle" n'est pas dans mes habitudes. 

    Toujours aussi bêtement, j’acquiesçais sans rien dire.

    - Bon ... Je m'appelle Eva Thompson, mais tu devras t'adresser à moi en m'appelant docteur Thompson. Je suis chirurgienne dans cette hôpital depuis bientôt 10 ans, et je suis ta référente. Mon rôle consiste à te montrer les différents actes que nous pouvons faire, et à m'assurer que tu les fasses correctement. Je peux aussi être ton intermédiaire envers le grand patron, comme je suis son intermédiaire envers toi.....

    J'avais déjà décroché. Je n'écoutais plus rien ... je n'entendais que mon coeur battre à 200 ! Je n'en pouvais plus .... je hochais la tête sans même comprendre ni même enregistrer ce qu'elle me disais. Quand soudain, un " A ton tour de te présenter " me fit sursauté. Je devenais toute rouge et j'essayais d'aligner des mots compréhensible ...

    - Madleen Malamor. Euh ... je commence aujourd'hui en tant que ... euh .... int-interne. 

    Et là PAF!! Le trou noir. Que dire d'autres, que voulait-elle savoir au juste? Me l'avait-elle dit pendant que je ne l'écoutais plus? Je me sentais de moins en moins bien. Un blanc s'installa progressivement, puis au bout de 2 minutes à nous regarder dans le blanc des yeux, ma référente repris les chose en mains:

    - Bien Madleen! Dis moi, quel est ton but en venant travailler ici? 

    ... Je cru que j'allais mourir! Un but? Quel but? Gagner de l'argent, et ma vie peut etre? ... Mais je savais qu'elle n'attendait pas cette réponse, alors ... je lui ai répondu:

    - Honnêtement, je ne sais pas. Dans ma vie, mon but est d’être heureuse entouré de ma famille, de mes amis. Je ne pourrais pas être heureuse si je ne travaille pas, et comme j'aime beaucoup les gens, je me suis dit que de travailler dans un hôpital pourrait être ..... bien.

    Et PATRATRA! J'ai bien vu dans son regard que ce n'était pas non plus la réponse attendu ... j'avais tellement envie de partir ...tellement hâte que la journée se termine. D'autant plus, que j'ai vu le docteur Thompson se lever et me dire:

    - Bon ... à présent, tu peux aller voir le patron. Te présenter et ... enfin ... tu le trouveras dans la salle d'analyse. A tout à l'heure en salle d'examen !

    Et voilà ... ma référente me laissait là ... avec des instructions plus que .. flou dans ma tête. Salle d'analyse, salle d'examen ... Mais je sais même pas où sont les toilettes!!!!!

    Après avoir poussé quelques portes aux hasard ... j'ai pu découvrir un homme blond en train de faire je ne sais quoi avec un machin qui ressemblait à un truc d'analyse.

    - Chérie, soit plus clair pour tes lecteurs. C'est limite compréhensible ta phrase !

    Comment veux tu que je soit plus clair puisque moi même je n'en sais pas plus! Bref ... je restais là planté, à regarder faire cette homme ... il semblait à l'aise dans ses gestes. Quand soudain, sans même se retourner, il adressa un:

    - Je n'aime pas être observé!

    Là je me mis à regarder à gauche et à droite, et voyant que j'étais seule dans la pièce, je compris que c'était à moi qu'il s'adressait. Le docteur Thompson m'avait dit qu'il fallait que je me présente à lui ... alors je me suis lançait:

    - Bonjour, je suis Madleen Malamor et je suis la nouvelle interne ... Je com.....

    - Bien, et que faites vous à ne rien faire?

    J'étais déstabilisée. Un nouveau blanc faisait acte de réponse.

    - Bon, mademoiselle Malamor, il va falloir vous bouger un peu. Je suis le docteur François, votre chef, et le chef de tout le monde ici. Je n'aime pas les niais, les incompétents, les naïfs et les lèches-bottes! Votre service commence à 7h00 et je veux vous voir dès 7h00 dans les salles d'examens à écouter les patients et à vous assurer qu'ils soient satisfait de leur prise en charge! Compris? 

    ... Il avait une voix douce, mais un franc parlé qui me glaçait le sang. Je hochais la tête ... quand il poursuivit par:

    - Et j'apprécie entendre une réponse clair rapidement!

    Sans comprendre pourquoi, je répondit d'un " OUI! " haut et fort, limite irrespectueux ... ce que le patron me fit remarquer!

    - Jeune nouvelle interne, vous saurez qu'ici, le seul a pouvoir monter le ton avec qui que ce soit, c'est MOI! Au boulot, et VITE!

    Sans me faire prier, je sorti de cette pièce .... les larmes aux yeux. Cela ne faisait pas une heure que j'étais là,  que je m'étais ridiculisée auprès de ma référente, et que je m'étais faite remarquée négativement auprès du grand Patron ! Et en plus, j'étais dans le couloir sans savoir quoi faire ! 

    Je me suis mise à rechercher le docteur Thompson, mais ... ne la voyant pas, et voulant faire enfin quelque chose de bien, je suis allée à la rencontre de mon premier patient. Je sais que je suis évaluée sur la prise d'initiative. Dans le box, un gamin, qui ne semble pas plus malade que ça à première vue. Honnêtement, il est souriant, pas pâle, et pas plus endormie que ça.  Mais, on m'a dit de ne pas être sur le jugement, alors je me suis approché du bonhomme puis lui ai dit:

    - Alors jeune homme, comme ça on est malade? 

    - Ben ouais! Sa fait 2 heures que j'attends que quelqu'un vienne me faire une piqûre !

    - Ah?! Tu as vu un docteur déjà? 

    - Oui, il a préparé le produit, puis m'a dit qu'une jeune dame viendrait me la faire! 

    - Et le docteur, il était comment? 

    - Blond, grand, fort, pas bavard et avec des yeux bleu!

    Tout le portrait du grand Patron! Il m'avait certainement laisser ce petit travail ... tout était prêt! 

    - Bon, tu veux une bonne nouvelle, joli petit blondinet? 

    - Oui? 

    - Ton attente est terminé! Je suis la jeune dame qui va te faire la piqûre.

    - CH-OU-ETTE!

    Le petit jeune homme avait peur que la piqûre fasse mal et j'avais peur de lui faire mal. Je n'avais jamais injecté quoi que ce soit à quelqu'un et je ne pensais surtout pas le faire aujourd'hui, mon premier jour! Mais comme il fallait que je me démarque positivement, je ne voulais pas paraître pour la nouvelle interne avec les deux pieds dans les mêmes sabots! Et voilà, je fis ce que je fis et tout se passa très bien. Le petit garçon était ravi, il n'avait presque rien senti, j'étais ravi d'avoir réussi ma première piqûre et je lui donna l’autorisation de repartir chez lui. Fière de moi, je pensais avoir enfin fait quelque chose de super bien mais .... mon enthousiasme allait très vite en prendre un coup.

    Alors que j'allais aller dans le second box, j'appris que le grand Patron voulait me voir. Je pensais qu'il souhaitait me féliciter, s'excuser de sa façon de m'avoir parlé et tout pleins de choses positive sur mon sujet. J'allais dans la salle d'analyse, fièrement, le dos droit, la poitrine relevée et le sourire jusqu'au oreilles. Quand dès mon arrivée, le docteur François commença son monologue:

    - Jeune interne pas finie, quel mot ne comprenez vous pas dans "écouter les patients et s'assurer de leur satisfaction de leur prise en charge"?

    Un blanc s'installa une fois encore .... je bredouillais ...

    - Auc ... Aucun ... 

    - BIENSUR QUE SI! Mais Bon sang! Injecter un produit dans un corps d'un patient sans même s'assurer que c'est le bon produit, quel produit et quelle pathologie avait le patient! Mais vous êtes une inconsciente!!! Vous êtes dangereuse pour les patients ... Vous êtes du'une incompétence extrême! De toute ma carrière, je n'ai jamais vu ça! ...

    Pendant qu'il était en train de me détruire .... je sentais mes jambes flageoler ... mes yeux se remplir de larmes .... et surtout mon envie de fuir cet hôpital augmenter de secondes en secondes! Je me demandais comment il avait pu être au courant aussi rapidement! C'est vrai, je venais à peine de finir ... qu'il savait déjà tout. Après 5 bonnes minutes, il a ajouté:

    - Mademoiselle je ne sais plus votre nom, si vous ne vous améliorez pas dans la semaine, il sera inutile de revenir la semaine prochaine. Dorénavant, ce que je vous demande, c'est de distribuer les repas, refaire les lits, faire des changes! Rien de bien compliquée... Rien qui ne pourrait coûter la vie a un de mes patients!

    - Bien, docteur ! 

    - Prenez votre pause, et profitez en pour réfléchir à ce que je viens de vous dire!

    Je faisais profil bas. Je réalisais que j'avais peut être fait une grosse erreur ... que je n'aurais surement pas du injecter le produit au petit garçon ... mais je restais sur cette interrogation: Qui m'avait dénoncé? 

    J'écoutais le chef. Je pris une pause, seule. Je ne cherchais pas la compagnie, d'autant que je suspectais mes collègues d'avoir tout dit au chef. Je savais que j'avais le droit à 1/4 d'heure de pause, chose que je ne fis pas cadeau! Je me pris un café ( dégueulasse ) puis m'installa sur la chaise. Je contemplais l'extérieur de l’hôpital. Il y a avait un joli jet d'eau que j'ai fixé je ne sais pas combien de temps. Le quart d'heure terminé, je nettoyais ma tasse, puis retourné dans ce fameux couloir où j'espérais ne plus me faire remarquer de la journée.

    Après ma pause, je suis directement allée dans les box vide. Je me mis à faire les réfections de lits, ce qui permettrait a d'autres patients de s'installait pour se faire soigner. Une fois avoir fait ça, je quittais la pièce dans l'espoir de ne croisait personne du corps médicale.

    Malheureusement pour moi ... Le docteur Thompson m'a vu et est venue me parler.

    - Bah alors, Madleen, je t'attends ..

    Elle m'attends?? De quoi? Sa fait 3 heures que je ne l'ai pas vu ... 3 heures que je la cherche et ELLE m'attends? La bonne blague! 

    - Ah ? Bah je suis là !

    - Oui je vois ça. J'ai entendu parlé de ta petite mésaventure avec le docteur François, mais ne t'en fais pas ... on a tous eu, un jour ou l'autre, une altercation avec lui ...

    - Oui, enfin bon là ... j'pense avoir été victime de dénonciation .... mais bref!

    - Tu veux un conseil? Ne réponds pas à tes supérieurs. Nous avons toujours raison, toi tu as tord! Quoi qu'il arrive, tu auras tord! Tu es un bébé interne, tu pourras commencer à l'ouvrir quand tu auras de l'expérience, de la connaissance et surtout une assurance dans tes soins! 

    - Mais c'est dégueul....

    - Non, c'est comme ça! Maintenant, tu fais comme tu le sens, mais tu sais ce que tu dois faire si tu veux t'intégrer! 

    - .....

    - Suis moi, je vais te doubler pour le prochain patient.

    J'étais abasourdie! Clairement elle m'avait dit de la fermer parce que j'étais la nouvelle! Ce n'était pas dans mes habitudes ça et je savais que cela serait compliqué pour moi!

    Le reste de la journée, je l'ai passé avec elle. Elle savait ce qu'elle faisait, ça se voyait. Les patients étaient plutôt rassurés auprès d'elle ... Je ne savais pas à ce moment précis, si j'allais, un jour être comme elle: Sûre de moi ! Parce qu'a y réfléchir, ces gens là nous confie leur vie ... Une boulette et piouf! Plus personne. Non vraiment, comme si je ne doutais pas assez de moi comme ça, il a fallut que je choisisse un travail avec autant de responsabilité...

    A la fin de la visite du dernier patients du box, le docteur Thompson m'a dit qu'être médecin n'était pas seulement prescrire et rechercher les pathologies. En plus de cela, il fallait à chaque fin de journée de travail tracer sur l'ordinateur tout nos actes effectués. Quand elle m'a dit ça, je savais que je ne quitterai pas le travail à l'heure.... Chose que je me suis permise de lui. Cela a débouché sur une nouvelle remarque négative:

    - Oui et alors?

    - ... Bah ... euh .... apparemment on fini à 14h3.....

    - On fini QUAND le travail EST fini! Si tu veux des horaires fixes, devient secrétaire! Tu n'as pas de gosses? 

    - Euh ... Non!

    - Alors profite de cette vie sans attache pour rester après le travail afin de te démarquer POSITIVEMENT! D'après ce que j'ai pu voir, c'est pas terrible pour une première journée. Tout le monde parle de toi, et pas qu'en bien, crois moi !

    .... Sur ce, je ne répondit pas. Ce n'était pas seulement une impression, j'avais la confirmation que la journée fut catastrophique.... 

    Après avoir tout retransmit sur l'ordinateur, je parti de cet hôpital, avec la hantise de devoir y retourner demain ... Et en écoutant le message vocal de Lino:

    - " Mady, tu sais quoi, t'es pas cool ! Tu m'avais dit 15 heures au Parc! Et il est 16h20! Je suis pas un pigeon ! Si tu préfère Thiago, dis le moi directement plutôt que de me poser un lapin! Tu m'déçoit! Salut! "

    Cool ... comme si la journée n'avait pas été assez déprimante, il fallait qu'il s'y mette aussi .... !

     

    Chapitre 67: Jeune adulte avec beaucoup de question

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Pythonroux
    Lundi 11 Avril 2016 à 10:20

    ah ben les premières journées de boulot, quand ça veut pas, ça veut pas ^^

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