• Chers lecteurs ...

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    Chez les gosses, je remarque que les discussions tourne autour des filles. Enfin, surtout pour mon fils Charly qui ne pense plus qu'à ça....

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    Il va jusqu'à en parler à son copain ... enfin cousin éloigné. Le pauvre garçon ne pense plus qu'à ça. Il y pense tellement que ....

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    Les filles le prenne pour un lourd. Mon gamin ne réussi jamais ses avances ....

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    Et chaque soir, c'est la même chose. Gaby est là pour le réconforter ...

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    En effet, je n'ai plus vraiment l'envie d'écouter les histoires de cœur d'ados. Je réalise que j'ai eu mes enfants tard, et que .... malheureusement, chaque jours passaient me démuni des forces que j'ai. Je passe le plus de temps possible avec Thierry ...

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    Mes aînés sont désormais jeune adultes. Ils ont 18 ans ...

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    et sont très charmants.

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    Gaby n'a pas perdu de temps ... A peine 2 mois plus tard, il a demandé sa petite amie en mariage! Et elle a accepté. Je suis fier de mon fils!

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    C'est moi Rico! Madleen est trop attristée pour vous annoncer le décès de mon arrière petit fils: Thérence. Thérence nous a rejoins il y a 1 semaine sans pouvoir finir son article. Mais pas seul. Son amour, Thierry, est parti en même temps que lui. Tout deux sont maintenant deux anges, qui vivent auprès de nous. 

    ..... Le regret de vous annoncer ....

    La petite Madleen devra reprendre le flambeau, elle le sait. Terry le lui avait dit depuis son plus jeune âge, mais comprenait là ... elle est encore si jeune... si sensible qu'il lui faut un peu de temps pour reprendre le journal familiale. Thérence vous remercie de l'avoir suivi durant toute sa vie, et vous demande d'être tolérant avec son héritière. Merci d'avance.

    La famille Malamor

    Chapitre 66: Si jeune et déjà dans l'écriture

     


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  • Bonjour, 

    Je me présente, je suis Madleen. J'ai 16 ans 1/2, et je suis, paraît-il l'héritière de ce blog. J'espère être à la hauteur de mes ascendants.

    - T'en fait pas, va. Tu es jeune, on te pardonneras.

    Alors toi, tu dois être Rico, le "fondateur" ...

    - C'est ça, miss.

    Contente que tu sois là, tu seras mon mentor alors.

    - Gnée? 

    ... Bon, je le laisse digérer la nouvelle et je vous met une photo de moi:

    Cette photo ne me met pas à mon avantage. Mais elle date d'environs 6 mois. Charly, mon grand frère ... voulait me photographier afin que je puisse me présenter à vous, étant l'héritière. Mais voilà, c'était à peine deux semaines après le décès de papa. Et le coeur n'y était pas.

    - Tu es jolie, va, ça passe.

    Merci Rico. Je ne suis pas comme toute ses filles du lycée à se pavaner devant leur téléphone pour se faire une multitude de selfies. Non moi, je ne m'aime pas en photo et je trouve que de se photographier seul, c'est perdre son temps. Alors voilà. 

    Pourtant, je suis une jeune fille très sociable qui aspire à faire partie d'un groupe méga connu, dont je serai la leadeuse.

    - Chérie, ça existe ce mot? 

    Je sais pas mais on fait comme si, d'accord?  Concernant le blog, je ne serai pas comme mon défunt papa ... j'écrierai en écriture normal ... Et je ne m’intéresserai pas à la vie des autres. Cette partie de blog me concernera que moi, et biensur mes descendants. Ce que mon frère Gabriel fait de sa vie? Ce n'est pas ici que vous le saurez. Ni même celle de Charly, et encore moins celle de la peste Sophie. Pour cela, il vous suffira de suivre les actualités, et le petit chapitre que mon ascendant Rico écriera. 

    - Tu es mignonne. Toi au moins, tu ne m'oublie pas.

    Euh ... oui. Même si en vrai, c'est tout simplement parce que ça ne m’intéresse pas de passer une heure à écrire une vie que je ne vis pas.

    - ça c'est dit.

    Que dire d'autre? ... Rien, je pense. Peut être tout simplement, voici mon histoire:

    La mort de papa et de Thierry a été un vrai choc émotionnel pour moi. Moi qui n'avait jamais cotoyé la mort de près ... moi qui avait été chouchouter par un papa présent qui m'appelait "ma princesse". Moi qui avait vécu tel une princesse auprès de deux grand frère protecteur. Du jour au lendemain, mon monde s'est écroulé. Mon papa n'était plus là, mon frère Gaby quittait le foyer pour vivre avec Gianna, et je devais reprendre un blog dont je ne savais rien.

    - Je te reprends ma fille, mais ton papa t'avais dit d'aller y jeter un oeil tout de même ...

    C'est vrai. Mais quand on a 14-15 ans, ce n'est pas ce genre de lecture qui nous intéresse. Et pourtant. Après le drame, j'ai dû lire ce blog pour savoir ce qui était arrivé à ma famille, afin de ne pas faire les même erreur qu'elle. Et aussi pour découvrir, à travers les mots de mes ascendants ce qui m'attendait pour la suite. C'est après plusieurs heures passée sur ce fameux bouquins que j'appris qu'il me fallait un héritier garçon. Mais pour le moment, cela ne m'inquiétait pas. Je ne voulais pas la même vie d'Hélène ...

    - Pourquoi, elle a eu une vie de rêve, non? 

    Vivre en étant cocu toute sa vie? Non merci ... Je ne voulais pas non plus la même vie de Maria ...

    - Pourquoi, elle a eu un mari, et des enfants merveilleux ...

    Et des amants à gogo! Je ne voulais pas la vie de Selena, de Maria ...

    - Je ne te comprends pas, elles avaient une vie respectables toute les deux, non? 

    Selena était une hélène numéro 2. Elle a du partager son mari avec une maîtresse... et Maria était tellement une maîtresse de maison formidable qu'elle en a oublier de vivre sa vie!

    Ni même la vie de mon père, et ....

    - Bref, tu veux vivre ta vie, je te comprends. Mais comment la vois-tu? 

    Je veux être une fille épanoui! Etre fière de mes enfants, de mon mari, de mon travaille, de mes amis !

    - ... tu es jeune, mais un jour, tu comprendras qu'il te faudra faire de concession!

    NON!

    Après la mort de papa, c'est auprès de Thiago que j'ai trouvé du réconfort...

    Thiago est un peu comme moi. Enfin pas tout à fait, mais il a connu la perte d'un être proche. Il avait 8 ans quand le grand malheur lui est arrivé. Il se balader avec ses parents et son frère jumeaux près des falaises. Thiago et son frère étaient avec leur père a contempler la nature et le paysage. La maman sans un mot a continuer de marcher sur le bords de la falaise et s'est laissée tomber dans le vide, sans que personne n'eût le temps de dire ou faire quelques choses. Cela est un vrai et grand traumatisme pour lui .... et je sais que quand je lui parlais de ma tristesse, il me comprenait ... et ne faisait pas semblant comme pouvait le faire certaines autres personne.

    Je me suis vachement rapproché de lui ces derniers moi ... ce drame que j'ai vécu nous a rapproché. Nous avons fait toute notre scolarité ensemble, et pourtant nous ne nous fréquentions pas plus que ça. Quand je le regarde, je me dis que j'ai du être aveugle pendant tout ce temps. Au delà de sa beauté physique, c'est un être fabuleux qui a les mots pour vous réconforter.

    - Ça sent le béguin, miss?

    Peut être. Enfin je ne sais pas.

    Il est vrai que je ressens une attirance pour lui. D'autant plus qu'il ne m'a jamais laissé tomber.  Mais, à mon âge, que savons nous de l'amour? Je ne veux pas me précipité vers un garçon .... pour le regretter plus tard. Thiago est un excellent ami et je ne veux absolument pas le perdre. Je m'en voudrais tellement. L'amitié est quelque chose de tellement unique ...

    - Et l'amour alors?

    J'ai le temps Rico. Je sais que pour toi, la priorité est de perdre sa virginité, mais pour moi elle est sacrée. Et je veux que celui qui posera ses mains pour la première fois sur moi soit l'unique homme qui le fera.

    - Et ben, c'est pas demain que tu feras des folies de ton corps, crois moi.

    Qu'il en soit ainsi, alors!

    Un soir, où je suis restée longtemps a parler avec Thiago, j'ai fais la connaissance de Lino, son frère jumeau. Ils sont jumeau et pourtant si différent. Ils sont tout les deux très beaux, mais quand Lino me regarde, je suis toute chose ... Je ne saurai l'expliquer ...

    - Ton corps a envie de lui, ma puce!

    Arrêtes, Rico, s'il te plaît.

    - Quelle politesse. Pour te récompenser, je vais me taire ... jolie héritière!

    Lino, je ne l'ai croisé que 10 minutes, et pourtant, j'ai comme l'impression de le connaître déjà. C'est bizarre, et je crois que Thiago a vu que la rencontre de son frangin ne m'a pas laissé indifférente. 

    Durant cette période difficile de deuil, j'ai pu compter aussi sur le soutien de ma maman.

    - De ta génitrice, Madleen! Elle est pas encore vieille elle?

    Rico! Je veux bien être douce et gentille avec toi, mais je te demande en échange de respecter celle qui m'a mise au monde, et qui est par conséquent ma maman. Grâce à elle, je me sens encore une adolescente.... je sais que j'ai le droit à l'erreur, je sais que si j'ai besoin, je peux compter sur elle.

    - Et tes frères? 

    Arrêtes Rico, s'il te plaît. Ils ont tout juste 18 ans 1/2... une ados et une gosse à leur charge, c'est déjà pas mal.

    - C'est vrai... mais met toi en tête qu'une fois que Charly quittera le foyer, se sera à toi toi d'élever Sophie.

    NON! LA PESTE! A moi de l'élever? .... L'enfer!

    Quoique ... depuis le décès de Thierry, Sophie n'est plus tout à fait la même. Elle est morose, et n'arrêtes pas de rester devant l'urne de son papa, comme si elle l'attendait. Sa réaction m'étonne, car je ne l'a pensais pas comme ça. J'ai toujours cru qu'elle jouer avec les sentiments de Thierry pour se le mettre dans sa poche. Mais à voir son état, je ne suis plus sure de rien. J'ose espérer pour elle qu'elle remontera rapidement la pente ... et pour moi aussi. Je ne compte pas jouer la soeur parfaite avec ce loustique!

    Quand je me sens triste, parce que malgré le temps qui passe, je suis toujours malheureuse de ne plus avoir mon père près de moi, je me perds en jouant quelques notes avec ma guitare. Enfin, ce n'est pas MA guitare puisqu'elle a appartenu à Hélène ...

    - Tout ce qui a appartenu a Hélène est à toi, chérie. Tu n'as pas seulement hérité de ce blog, mais de tout ce que tes ancêtres ont eu aussi.

    Je sais bien, mais quand je joue avec cette guitare, je ne peux m'empêcher de penser que mon arrière grand-mère y est posée ses mains. La guitare me fait un grand bien ... et m'aide à ne plus penser à ma tristesse. C'est ce qu'on pourrait dire un échappatoire.

    Grâce à Thiago, maman et la musique, j'ai pu me remettre petit à petit du drame survenu, il y a maintenant 6 mois.

    Même s'il m'arrive de le voir encore. Je n'ose pas en parler, parce que depuis que je suis toute petite, on me répète que les fantômes n'existe pas ... Mais pourtant, j'ai beau me frotter les yeux, je le vois. Ils semble à chaque fois être heureux. Pour l’anecdote, la dernière où je l'ai vu, c'est quand je suis allé en boite de nuit avec Gaby et Thiago. Tout les deux, ils s'éclataient comme des fous. Moi la musique ne m'emballait pas, et alors que je tournais légèrement la tête sur ma droite, je l'ai vu, là, sur la piste de danse. Si si, je vous jure .... et je vous promet, je ne suis pas dingue. Je l'ai même entendu me dire: " Je ne me suis jamais autant amuser qu'en étant mort " ... C'est bizarre, hein? Je restais là, sans bouger, sur la piste ... quand Thiago m'a dit:

    - Eh Mad! On est là pour s'amuser! Bouge ton corps! ou alors T'ES FATIGUÉE!!

    ... Faisant mine de rien, je me suis dirigée vers lui, puis lui est crier dans ses oreilles:

    - JE NE SUIS PAS FATIGUÉE!! HOUHOU!!! 

    Et je me suis déchaîner jusqu'au petit matin avec les gars. Je m'étais bien amusée malgré la vision que j'avais eu de papa ...

    Je passe beaucoup de temps de temps avec Lino et Thiago. Je dirai que c'est mes meilleurs potes. Et pourtant, en même temps, quand je l'ai regarde tout les deux, je ne peux m'empêcher de penser à eux dans d'autres circonstances. Je ne peux m'empêcher de penser de me perdre dans les bras de Thiago, ou de donner un doux baiser à Lino. Cette situation me met mal à l'aise, car les concernant, je ne sais pas ce qu'il pense de moi. M'aiment-ils, eux aussi? Ou me fais-je des films? Je ne sais pas ... tout deux sont très proches de moi ... dans leur sms, ils m'envoient des petits cœurs, ils m'enlacent régulièrement, et me disent "tu me manques" quand je ne leur donne pas de nouvelles tout les jours ... Que dois-je penser? Et surtout, lequel des deux est l'élu de mon coeur?

    - Celui qui te rends les mains mouates, celui qui te fait rire pour rien, celui pour qui tu quitterais tout s'il te le demandait ...

    Les deux ... non, je suis indécise.

    Lino est quelqu'un de rangé. Il aime avoir un peu de temps seul pour lui ... Sa passion à lui, c'est la peinture, même s'il avoue avoir peu de temps pour s'améliorer dans le domaine. En effet, il passe son temps à sortir avec son frangin et laisse de coté son coté un peu créatif. C'est dommage, mais il ne sait pas dire non à son frère. Chez lui, c'est ses yeux qui me font de l'effet. Quand il me regarde .... j'ai l'impression que je pourrais m'envoler ... il me donne des ailes ... que je n'ai pas!

    - Personne à des ailes, ma puce! Ne sois pas triste pour quelques choses d'impossible.

    ... tu as raison.

    Concernant Thiago ... c'est ... un tout. Sa personnalité, son physique, sa gentillesse. Tout sur lui me plaît. Il me fait rire, et nous avons une belle complicité. C'est ce qui me fait penser qu'il ne peut être qu'un ami? Parce que bien que je l'apprécie, je ne me sens pas poussé des ailes quand il me regarde. J'aime être avec lui, mais je ne me sens pas aussi chose qu'avec Lino. On parle beaucoup ensemble ... de ma passion naissance pour la guitare. Lui aussi aime la musique, mais il préfère danser dessus. C'est un excellent danseur ... qui prends soin de lui. Il aimerait être culturiste ... et il est bien parti. Il est déjà beaucoup musclé pour son age, vous ne trouvez pas? 

    Mais voilà, si j'ai passé 1 chapitre entier à vous parler d'eux, ce n'est pas pour rien. Je fête bientôt mon anniversaire, et je ne veux pas perdre mon temps. Je ne veux pas faire comme mon papa, et avoir eu à peine le temps d'avoir élever mes gosses. Je veux les voir grandir, se marier, faire leur vie, et voir mes petits enfants. C'est pour cela que je vous donne le choix: 

    D'après vous, lequel des deux est fait pour moi? Thiago le beau brun, ou Lino les yeux vert ? 

    Pour répondre, je vous laisse voter grâce au sondage ... ou par commentaire ;)

    Merci d'avance.

    Mad'.

     

     

    P.s: Comme je suis heureux. Mon arrière petite fille renoue avec les traditions familiales. Elle écrit avec une taille normale et fait de beaux efforts de narrations. Elle va même jusqu’à vous faire voter ... puisque mon petit fils ne vous a rien laissé gérer de sa vie. Je suis ravie qu'elle soit l'héritière. Avec elle, je suis certain que la lignée Malamor restera honorable. Je vous remercie de votre lecture, et espère que la petite aura vos avis sur l'éventuel chanceux qui entrera dans la famille. Bisous de Rico.

     

    P.S 2: Je suis navrée de se retard de publication, mais j'ai eu ... un grave problème familiale et je n'avais plus aucune motivation pour quoi que ce soit. Encore désolée, en espérant que vous n'avez pas oublié ma petite famille sims ^^

    Chapitre 67: Jeune adulte avec beaucoup de questions

     

     

     

     


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  • Bonjour, 

    Ce soir là, je faisais mes devoirs rien que pour le fun !

    Je savais que j'allais devenir une adulte dans les heures qui allaient suivre. Mais ... bizarrement, je n'ai pas pu m'empêcher de les faire. Pourquoi? Je ne sais pas ... 

    - Parce que tu savais que tu regretterais cette époque, jeune fille!

    Non, à ce moment là, je n'en étais pas consciente. Je ne voyais que le côté de l'indépendance! En effet, mon frère Charly m'avait tellement rabâché " Le jour où tu es majeure, cela ne me regardera plus ! " que je ne voyais que la liberté que j'aurais! Plus besoin de rendre des comptes sur mes résultats scolaires, plus besoins de demander si les sorties sont autorisées ... plus besoins de tuteurs! A moi la liberté, quoi!

    - Bah, dis moi pourquoi tu faisais tes devoirs alors? 

    J'viens de te le dire! Je n'en sais foutrement rien! Mais il fallait que je les fasse. Après les avoirs fait, je me suis douchée et changée.

    Puis, j'ai réalisé que je n'avais pas pensé à dire aux gars de venir pour mon anniversaire ...

    - Jeune et déjà Alzheimer ......

    N'importe quoi! J'ai juste une vie pas facile et ... comme tu le dis, je suis jeune. C'est pas facile à gérer tout ça. Alors Illico presto après avoir fait mon gâteau d'anniversaire ( tiré du livre de recette de toutes les précédentes générations ), je me suis vite jeté sur mon téléphone. Tout d'abord, j'ai appelé Thiago et Lino. C'est Lino qui a décroché ... Les gars ne pouvaient pas venir ... Leur père les avaient puni, leur bulletin scolaire n'étaient pas top d'après lui! Pour la dernière fois car eux aussi allaient fêter leur 18 ans dans les jours a venir. Bref. J'étais bien triste de fêter mes 18 ans seule ...

    - T'es pas seul voyons! Ton frère Charly était là, et la petite Sophie aussi ....

    AAAAHHH Au secours, quoi! L'anniversaire rêver autrement dit: Passer sa majorité avec un frère qui se prends pour mon père et une gamine aussi chiante que méchante! Cool !

    En parlant du loustique, il faut que je vous dise qu'elle aussi grandit! Elle fête son anniversaire et devient une adolescente! Elle me lâchera peut être les baskets, parce qu'honnêtement, c'te môme, c'est pire que la choléra! Et vas-y que je te suis partout, et vas-y que j't'écoute derrières les portes, et vas-y que j'répète le tout à Charly! Tout ça dans le but de me faire disputé ... elle adore voir les autres malheureux et triste! C'est une vrai teigne. Si je devais vouloir quelques chose à papa, c'est bien d'avoir accepté de permettre à Thierry d'adopter! C'est vrai quoi ... ils étaient tout les deux agés ... N'avaient-ils pas conscience que ce serait moi qui serait embêtée ensuite? 

    - Nan... mais contrairement à toi, Thérence n'était pas taillé pour être héritier, tout comme Enrique d'ailleurs .....

    Bon SA VA! C'est de mon père que tu parles là, et aussi de mon grand-père!

    - Je suis au courant! C'est bien de mon pauvre fils, et petit fils, oui ...

    STOP! Arrêtons là !

    Bref, Alors après eu la mauvaise nouvelle concernant l'absence de mes deux meilleurs potes, et de mon frangin Gaby, je suis sortie appeler Sophie pour qu'elle vienne souffler son gâteau. Et là! Je ne voyais pas un loustique, mais deux. Un copains de Sophie se trouvait là. Connaissant la gamine, je me doutais bien que le môme ne devait pas être un ange. J'eus la confirmation 3 secondes plus tard:

    - " Alors, c'cool! On fait ça demain? 

    - Trop mon poto! Hâte de voir la tête du crapaud demain!"

    Le gosse est ensuite parti. J'ai demandé à Sophie qui était le "crapaud" ... elle m'a dit que c'était un camarade de classe qui n'arrêter pas de baver et qui avait pleins de boutons .... Par principe, je lui ai dit d'abandonner son projet .... même si je savais que je parlais à un mur!

    Nous sommes ensuite rentrées. La gamine voulait ABSOLUMENT souffler les bougies avant moi. Pour ne pas lui donner tout les droits, je me suis également précipitée vers le gâteau ... mais fût très vite arrêté dans ma lancer. Charly lui avait encore donner raisons et c'est donc Sophie qui avait souffler les bougies en première. Je m'attendait à tout de sa part ... et je fus étonnée qu'elle n'ai pas craché dans le gâteau en soufflant!

    - Heureusement que non ... c'est pas un monstre non plu.

    Crois moi, si! Bref, Elle est tellement pas importante à mes yeux que je ne vous montre pas son visage. C'est pas important!

    - Elle est t-y belle au moins? 

    Un monstre, c'est beau d'après toi? 

    Puis ce fût mon tour. Autant vous dire que j'étais heureuse. Depuis le temps que j'attendais ça. D'abord, j'étais très fiere de mon gâteau. Il était parfait: autant esthétiquement qu'au goût. Ensuite, j'imaginais mas vie d'adulte: heureuse avec un mari et des enfants autours de moi ... heureuse dans ma vie professionnelle et heureuse dans ma vie sociale....

    - Tu sauras que tu sera obligé de faire des concessions ma belle ...

     Nan!

    - Si ... tu ne peux pas être heureuse partout .... C'est comme ça!

     NAN! Moi, j'y arriverai!

    - J'attends de voir alors.

    Et bah attends, et tu ne seras pas déçue!

    - J'imagine.

    Et sinon, ton rôle à toi, c'était pas de me soutenir, de me protéger ...

    - Je te protège en t'affirmant que tu ne pourras pas tout réussir dans la vie. Tu n'entends pas ce que je te dit, mais quand tu en auras besoin, tu te souviendras ce que je te disais ma petite. Maintenant, vis ta vie, et nous verrons bien qui de nous deux aura eu raison!

    .... C'est vrai que tu seras là durant toute ma vie? Y a pas une retraite pour un fantôme? 

    - Non. Ici c'est la vie éternelle ma chérie.

    Cool ... !

     

    Quelques jours seulement après mon anniversaire, Charly m'a prise à part. Je le voyais me regarder dans mon dos, je le voyais assez mal à l'aise. Je savais ce qu'il allait me dire, mais j'attendais qu'il me le dise. Après tout ce qu'il a fait durant mon adolescence, j'avais ma petite vengeance! Charly est un frère aimant et protecteur, il n'y a rien à redire. Mais le fait d'avoir était  mon tuteur légal lui a donné la grosse tête. Il se prenait pour mon père concernant mes notes, mes sorties, ma façon de manger et j'en passe. Il donnait même raison au loustique!  Faut pas déconner non plus. 

    Le voir mal à l'aise me donner un pouvoir sur lui. Celui que je n'a jamais eu, sous prétexte que j'étais plus jeune que lui. Alors, je savais que je devais faire ma naïve pour lui faire dire ce qu'il avait à me dire jusqu'au bout. Au fond de moi, je m'éclatais!

    Petite soeur, il faut qu'on parle ....

    Ca y est, il se jeté à l'eau ....

    - " Ah oui, de quoi? 

    - Hum ... voilà ... Quand papa est mort, j'ai pris mon rôle de grand frère très au sérieux, tout comme je l'ai fait lors de ta naissance. Tu étais la petite prunelle de mes yeux, et j'étais tellement fier d'avoir une si jolie petite soeur que toi ....

    Et vas-y que j't'embobine, en espérant que ce que je vais te dire passera mieux!

    - Voilà ... alors, ça fait maintenant 2 ans que papa est décédé et que j'ai accepté de m'occuper de toi et de Sophie....

    - C'est tout à ton honneur, frangin !

    - .... oui ... mais ....

    Et bing ... il va l'dire!

    - Je ne suis pas l'héritier de cette génération et ... je pense que maintenant que tu es adulte, tu peux prendre tes responsabilités seule..., sans moi donc .... et .... hum ....

    Nan, il l'a pas encore dit ....

    - Et ... prendre en charge seule la petite Sophie ....

    Quoi, mais il est sérieux là! Je savais ça, mais y a la façon de le dire !

    - Et ... je pense qu'il est temps que je quitte le foyer familiale ... et te laisse vivre ta vie seule.

    J'étais bouche bée. Tout ce qu'il m'a dit, je le savais déjà! Je pensais y être préparé, prête à l'entendre. Mais finalement non.

    Seule ..., un mot qui me fait si peur. Comment peut-on gérer seule sa vie à seulement 18 ans .... ? Et qui plus est avec une môme de 13 ans!

    Charly me regardait et attendait surement ce que j'allais lui dire ....Je lui répondit donc:

    - Mais ... 'fin, c'est pas parce que tu n'es pas l'héritier que tu dois partir si vite! Tu peux rester ... Regarde tonton Jordan, il est resté longtemps lui ....

    - Ouais, mais ... je suis amoureux... Je veux vivre ma vie avec celle qui fait battre mon coeur depuis plus d'un an ....

    J'étais de nouveau bouche bée! Lui Amoureux, depuis plus 1 an? Je ne savais rien de cette fille: son nom et prénom, son visage, son âge. Bref rien, nada! Je voulais le questionner ... mais je sentais les larmes me montées ... alors je suis partie dans ma chambre, et .... j'ai vidé toute les larmes de mon corps en maudissant la mort! Je voulais que mon père revienne .... !

    Ma peur de vivre seule, je la ressent à chaque instant. Tout les jours, je me réveille la boule au ventre ... tout les jours, j'ai peur que Charly descend les escaliers avec une valise ... et me dise que c'est le grand départ. Je pense qu'il ressent cette peur, puisqu'il est encore près de moi. Mais au fond de moi, je m'en veux. Je prive mon frangin de vivre sa vie alors qu'il est amoureux. Qu'il aime une femme dont je n'ai même pas le cran de lui demander des renseignements. Car au fond de moi, je crois bien que je suis jalouse .... Jalouse de cette femme qui me prends mon frère, mon protecteur .... Cela est si compliqué.

    - Et compréhensible!  Tu es encore jeune Madleen, tu as une tête de femme, mais un cerveau de jeunette. Attends de mûrir et tu verras que tout ira mieux...

    Mais en attendant, il fallait que je vive avec. C'est pourquoi, pour décompresser, j'aimais retrouver ma bande de potes. La dernière fois, nous sommes allés à la piscine municipale. Nager, rien de tel pour muscler le corps et nous amuser. 

    Et essayer de retrouver le sourire. Si je dis ça, c'est parce que la dernière fois, Thiago était d'humeur vénère ...

    - Vénère? qu'est ce que ça? 

    Enervé, papy! Recycle ton vocabulaire Rico ...

    - Tu verras, quand tu auras mon âge, tu ne diras plus pareil !

    ... Thiago était donc énervé .... Pourquoi? Au début, il refusait de me le dire. Il était très distant envers moi, et ne parlait pas beaucoup aux autres amis de la bande. Pourtant, s'il avait accepté de venir à mon invitation, c'est forcément parce qu'il voulait me voir aussi? Alors, au bout d'un certain temps, je suis revenue vers lui, me suis assise près de lui et lui ai dit: 

    - Dis, tu m'en veux?

    D'un air étonné, il m'a regardé puis m'a dit:

    - Non pourquoi? 

    - Je sais pas, tu ne me parles pas, et je vois bien sur ta tête que quelques choses ne va pas ...

    - Non y a rien ..... juste que ... je crois que je perds la fille que j'aime ....

    A ces mots là ... je me suis senti très mal à l'aise. Je ne savais pas si cette fille était moi, ou une autre. Je ne savais pas s'il avait remarqué que j'étais devenu très proche de Lino, et que de le voir suffisait à me faire rougir ... Je ne savais pas tout ça ... cette conversation me rendit les mains mouates. D'autant plus, que depuis qu'il avait fini sa phrase, il me regardait ... avant de baisser sa tête et d'ajouter:

    - Et .... le plus dur dans tout ça ... c'est quand tu sais que ton jumeau y est pour quelque chose ...

    Et BAM! Là, je n'avais presque plus de doute. Que pouvais-je lui répondre? Et si malgré ses coïncidences, ce n'était pas de moi qu'il parlait? Beaucoup trop de questions tournaient dans ma tête ... et je ne remercierai jamais assez Pierre lorsqu'il a dit:

    - TOUS A L'EAU !!!

    J'ai sauté sur l'occasion pour me lever et me suis baigner! Thiago est resté assis un temps avant de nous rejoindre. Nous sommes restés dans la piscines jusqu’à la tombé de la nuit. Je n'ai pas vu Thiago partir ... nous ne nous sommes pas dit "Au revoir" ....

    La sortie qui devait me remonter le moral m'a finalement rendu encore plus anxieuse ... Et si Thiago était vraiment amoureux de moi? Et s'il ne me pardonner pas mon rapprochement avec Lino? Et si à cause de moi, la complicité entre les deux frères en pâtirait? Ces questions me tourmente depuis cette sortie, et j'ai beau essayé de me raisonner ... cette situation m'insupporte du plus au point. Depuis, je n'ai répondu a aucuns message de la part de Lino ou de Thiago! Il fallait que je réfléchisse.

    Entre tous ses questionnements, j'ai appris il y a peu une bonne nouvelle. Je vais devenir tata. Mon frère Gaby et sa copine Gianna vont bientôt devenir parents. Et dans pas longtemps même. C'est pour cela que je suis allée les voir. Ils habite à environs 2 heures de la maison, et vivent avec le père de Gianna. C'est donc dans la maison familiale de ma belle soeur que Gaby s'est installé. Quand j'ai vu la maison, j'ai été agréablement surprise. Elle est plutôt jolie, vous ne trouvez pas? 

    - Un bel endroit pour élever une jolie famille, c'est bien vrai !

    Tiens un revenant! Tu n'as rien dit concernant Thiago?

    - Non, je ne m'en mêle pas .... je laisse faire, et ensuite j'aviserai!

    Bien. 

    Là bas, j'ai donc pu faire la connaissance du beau père de mon frère. J'ai été très surprise parce que je m'attendait à voir un vieux monsieur avec une canne. Mais c'est finalement un homme de 45 ans que j'ai découvert. Gianna est le portarit craché de son papa, c'est grave hallucinant ! C'est le même modèle au masculin. C'dingue. Le père est très gentil et m'a proposé un verre et des petits gâteaux. J'ai pu voir mon frère heureux auprès de sa belle Gianna qui, enceinte, est magnifique.

    Après une après midi passé chez eux, il était temps de leur dire au revoir. C'est pas l'tout mais j'avais 2 heures de route, et je ne voulais pas arriver trop tard. J'ai donc embrassé Gianna en la félicitant une fois encore. Je ne savais pas si j'allais pouvoir revenir pour la naissance du petit, mais passer ma main sur le ventre de ma belle soeur me rendit toute bizarre. Au contact de son ventre, je ressenti un petit coup de pied ou de main du bébé, et ... cela m'a fait sursauter. Je ne sais pas si cela m'a émue, ou à l'inverse m'a fait peur ...

    - La peur n'évite pas le danger, ma puce. Les femmes mettent des mioches au monde depuis la nuit des temps ....

    Merci, ça je savais! Mais bon .... quand même ... en y repensant bien, avoir quelqu'un dans toi, c'est pas .... cool!

    - Je suis tout à fait d'accord! C'est bien pour ça que j'étais content d'être né homme, eheheh!

    ... Sacré Rico, tu ne changeras pas ...

    Et de terminer ma visite, et qui plus est ce chapitre par un merveilleux selfie avec mon frangin. Alors, on est comment? 

    Je vous donne rendez vous au prochain chapitre, en espérant que d'ici là, les choses pour moi seront meilleurs. A+

     

    Chapitre 66: Si jeune, et déjà dans l'écriture.

     


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  • Bonjour,

    Au cour du dernier chapitre, je vous disais que ma plus grande peur était que mon frère me quitte pour vivre avec sa belle et tendre ...  Et ce fameux jour arriva ....

    Quand je vis arrivait Siobhan à la maison, je compris aussitôt. Je compris quoi? Que ma vie allait très vite changer. Parce qu'a la vu de Siobhan, je n'ai pas seulement vu sa beauté, mais aussi ce ventre arrondi.... Je savais que Charly n'aurait pas choisi une fille avec un penchant sur la bibine, et a moins d'être disproportionnée, ma belle-soeur allait donner la vie. Normalement, cette nouvelle est heureuse. Mais pour moi, elle était synonyme de solitude. Alors, il est vrai que quand Siobhan s'est approchée de moi, mes premières paroles ne furent pas des "félicitations".

    Elle m'a regardé, puis a ajouté:

    - Madleen, je sais que tu es jeune, mais je pense que tu es assez grande pour vivre seule ... désormais....

    Voulant faire ma tête de cochon, je lui ai répondu:

    - Seulement, tu vois, je ne suis pas seul. Y a l'autre loustique que je vais devoir gérer ....

    Siobhan qui devait avoir mal dormi la veille, et dont les nerfs devaient être à vif m'a rétorqué plutôt sèchement:

    - Oui, bah tu vois, moi dans moins de 2 mois, JE vais devoir gérer un bébé ... et si c'était possible, j'aimerai le faire avec SON père! 

    Forcément, devant un tel arguments, qu'est ce que mes craintes pesées? Alors, je décidé de baisser la tête et ... en regardant le ventre de Siobhan, j'en venais a détester le petit à l'intérieur. C'est vrai quoi ... il me prenait mon protecteur! 

    Ma belle-soeur qui ne voyait rien me proposa de toucher son ventre. C'est pas que j'avais une folle envie de le faire mais ... je ne voulais surtout pas me mettre à dos mon frère. Alors pour éviter tout conflit, je m'exécuta en faisant mine de m'extasier sur les bonds que je sentais. 

    - Ça, c'est typiquement féminin! Et vas y que " Oh il a senti ma main " ou alors que " Oh, je sens qu'il fera un excellent footballeur" ... Des balivernes tout ça! C'est seulement que le môme à l'interieur a des crampes et qu'il faut qu'il se dégourdisse !

    ... En temps normal, j't'aurai dit, "tu as tord", mais là .... j'ai juste envie d'être d'accord avec toi, Rico ....

    Après cette mise au point de Siobhan, il a fallu que je digère la nouvelle. Parce qu'en effet, la grande nouvelle était qu'il quittait le foyer le soir même. Comme j'en veux à Charly de me laisser seule comme ça... Un soir. Alors que l'autre peste sèche les cours et ne rentre pas à l'heure prévu. Que dois-je faire si elle ne rentre pas à la tombé de la nuit? Que dois-je faire si elle ne fait rien à l'école? Que dois-je faire si elle tombe dans la délinquance.

    En guise de réponse provenant de Charly, un " tu vas gérer, j'te connais" répétitif. J'avais envie de lui mettre mon point dans son nez à chaque "tu vas gérer" ! Je n'en pouvais plus. Cette inquiétude me mettait hors de moi, et j'eu un pleure nerveux. 

    - Pleure nerveux, nouvelle expression ...

    Quoi? Pourquoi tu dis ça? 

    - Parce que rire nerveux, j'connais, mais pleure nerveux .....

    Bah c'est pareil, sauf que y a pleins pleins de larmes et que tu as juste envie de mourir!

    - STOP! Les Malamor sont des battants, alors c'est pas une Sophie qui va te mettre hors de toi, tout de même!

    .... Y a pas que Sophie ... y a cette scène de "au revoir" qui me hante. Mon frère charly qui fait semblant de sourire, alors que je vois des larmes sortir de ses yeux .... Et moi qui lui propose un selfie, en guise de souvenirs. Quelle cruche! Comme si une photo pouvait ...

    - te remonter le moral? Crois moi, une photo a le pouvoir de beaucoup de chose. Quand Hélène est décédée, je ne me quittais plus d'une photo de nous deux, et c'est grâce a ça que j'ai tenu si longtemps, ma puce.

    Peut être mais ... pour le moment, cette photo, je ne peux même plus la regarder, cela me fait trop mal!

    Après plus d'une heure de "au revoir", mon frère Charly et Siobhan sont partis dans leur nouveau chez eux.

    Mais il a fallut me remettre de mes émotions. En effet, mon premier jour de travail en tant qu'interne à l'hôpital était arrivé, et je ne devais pas paraître dépressive. Je me devais, en tant que futur médecin, de faire paraître un bien-être à toute épreuve! Alors ... Exit les histoires familiales ... les peurs et tout et tout! Je laisse le cœur de la maison dans le vestiaire, et je le reprendrai tantôt, dans ce même vestiaire, na!

    Parce que voilà, il est 7 heures et je prends mon service pour la première fois! Je suis à la fois stressée de cette première journée, mais tellement heureuse de commencer une carrière. J'espère réellement que cette voie est faite pour moi ... aider mon prochain est une vocation. Devant ce grand hôpital, je me sentais si petite ... j'avais peur de ne pas être à la hauteur ... Je suis restée 5 minutes, dehors, puis j'ai pris mon courage à deux mains et je suis rentrée dans cette bâtisse.

    A peine entrée, je fus tout de suite mise dans le bain. Un médecin, déjà reconnu, semblait m'attendre et est venu vers moi. Elle m'a regardé, dévisagé, puis m'a adressé un sourire ... avant d'ajouter:

    - C'est toi la petite nouvelle? 

    D'une voix tremblotante, je lui ai répondu un "oui" à peine audible. Je ne sais pas pourquoi, mais au fur et à mesure que le temps passait, je me sentais de moins en moins bien. Comme si elle ressentait mon mal-être, elle s'est approchait d'avantage de mois, puis a posé sa mains sur mon bras, avant de me dire en riant:

    - T'en fait pas, on va pas te demander d'opérer à cœur ouvert aujourd'hui !

    En guise de réponse, j'ai sourit bêtement. Premièrement, je ne savais absolument pas quoi lui répondre, et deuxièmement je me sentais tellement bête de me sentir autant tétaniser ... C'est vrai quoi ... que risquais-je? 

    - Ma puce, une première journée de travaille est stressante. Tu n'as pas à te sentir bête. Tu sais quoi, tu peux être fière. 

    - Fière? 

    - Je vais t'avouer quelques chose que je n'ai jamais avouer à personne. Ni même et surtout pas à mon Hélène. Quand j'étais vivant, et jeune, j'avais une vrai assurance envers les belles femmes. Je passais ma vie à les draguer .... et plus si affi....

    - Oui d'accord, je sais ça, c'est pas un scoop ....

    - Attends j'y viens. Je passais pour le bon vieux macho qui tromper sa femme et refusait de travailler....

    - Oui, et ?

    - En réalité, si je n'ai jamais travailler, c'est justement à cause de cette première journée. J'avais tellement peur que des personnes me voient en difficultés, et que ma fierté en prenne un coup que j'ai décidé de ne prendre aucun risque ... me préférant la réputation du bon vieux Macho ... 

    - .... T'es sérieux? 

    - Oui ma chérie. Alors, je te le dis: je suis extrêmement fier de toi .... et vas-y fonce, tu es la meilleure des Malamor!

    Ne retrouvant toujours pas la parole, le médecin m'a emmener dans un espace un peu plus éloigné de l'accueil, puis a ajouté:

    - Alors, je vais t'expliquer un peu ce que nous allons faire: Là, nous allons prendre le temps de discuter un instant sur ton parcours et tes objectifs. Avant cela je vais me présenter ... et je te demanderai d'en faire autant. Appeler les nouvelles par "la nouvelle" n'est pas dans mes habitudes. 

    Toujours aussi bêtement, j’acquiesçais sans rien dire.

    - Bon ... Je m'appelle Eva Thompson, mais tu devras t'adresser à moi en m'appelant docteur Thompson. Je suis chirurgienne dans cette hôpital depuis bientôt 10 ans, et je suis ta référente. Mon rôle consiste à te montrer les différents actes que nous pouvons faire, et à m'assurer que tu les fasses correctement. Je peux aussi être ton intermédiaire envers le grand patron, comme je suis son intermédiaire envers toi.....

    J'avais déjà décroché. Je n'écoutais plus rien ... je n'entendais que mon coeur battre à 200 ! Je n'en pouvais plus .... je hochais la tête sans même comprendre ni même enregistrer ce qu'elle me disais. Quand soudain, un " A ton tour de te présenter " me fit sursauté. Je devenais toute rouge et j'essayais d'aligner des mots compréhensible ...

    - Madleen Malamor. Euh ... je commence aujourd'hui en tant que ... euh .... int-interne. 

    Et là PAF!! Le trou noir. Que dire d'autres, que voulait-elle savoir au juste? Me l'avait-elle dit pendant que je ne l'écoutais plus? Je me sentais de moins en moins bien. Un blanc s'installa progressivement, puis au bout de 2 minutes à nous regarder dans le blanc des yeux, ma référente repris les chose en mains:

    - Bien Madleen! Dis moi, quel est ton but en venant travailler ici? 

    ... Je cru que j'allais mourir! Un but? Quel but? Gagner de l'argent, et ma vie peut etre? ... Mais je savais qu'elle n'attendait pas cette réponse, alors ... je lui ai répondu:

    - Honnêtement, je ne sais pas. Dans ma vie, mon but est d’être heureuse entouré de ma famille, de mes amis. Je ne pourrais pas être heureuse si je ne travaille pas, et comme j'aime beaucoup les gens, je me suis dit que de travailler dans un hôpital pourrait être ..... bien.

    Et PATRATRA! J'ai bien vu dans son regard que ce n'était pas non plus la réponse attendu ... j'avais tellement envie de partir ...tellement hâte que la journée se termine. D'autant plus, que j'ai vu le docteur Thompson se lever et me dire:

    - Bon ... à présent, tu peux aller voir le patron. Te présenter et ... enfin ... tu le trouveras dans la salle d'analyse. A tout à l'heure en salle d'examen !

    Et voilà ... ma référente me laissait là ... avec des instructions plus que .. flou dans ma tête. Salle d'analyse, salle d'examen ... Mais je sais même pas où sont les toilettes!!!!!

    Après avoir poussé quelques portes aux hasard ... j'ai pu découvrir un homme blond en train de faire je ne sais quoi avec un machin qui ressemblait à un truc d'analyse.

    - Chérie, soit plus clair pour tes lecteurs. C'est limite compréhensible ta phrase !

    Comment veux tu que je soit plus clair puisque moi même je n'en sais pas plus! Bref ... je restais là planté, à regarder faire cette homme ... il semblait à l'aise dans ses gestes. Quand soudain, sans même se retourner, il adressa un:

    - Je n'aime pas être observé!

    Là je me mis à regarder à gauche et à droite, et voyant que j'étais seule dans la pièce, je compris que c'était à moi qu'il s'adressait. Le docteur Thompson m'avait dit qu'il fallait que je me présente à lui ... alors je me suis lançait:

    - Bonjour, je suis Madleen Malamor et je suis la nouvelle interne ... Je com.....

    - Bien, et que faites vous à ne rien faire?

    J'étais déstabilisée. Un nouveau blanc faisait acte de réponse.

    - Bon, mademoiselle Malamor, il va falloir vous bouger un peu. Je suis le docteur François, votre chef, et le chef de tout le monde ici. Je n'aime pas les niais, les incompétents, les naïfs et les lèches-bottes! Votre service commence à 7h00 et je veux vous voir dès 7h00 dans les salles d'examens à écouter les patients et à vous assurer qu'ils soient satisfait de leur prise en charge! Compris? 

    ... Il avait une voix douce, mais un franc parlé qui me glaçait le sang. Je hochais la tête ... quand il poursuivit par:

    - Et j'apprécie entendre une réponse clair rapidement!

    Sans comprendre pourquoi, je répondit d'un " OUI! " haut et fort, limite irrespectueux ... ce que le patron me fit remarquer!

    - Jeune nouvelle interne, vous saurez qu'ici, le seul a pouvoir monter le ton avec qui que ce soit, c'est MOI! Au boulot, et VITE!

    Sans me faire prier, je sorti de cette pièce .... les larmes aux yeux. Cela ne faisait pas une heure que j'étais là,  que je m'étais ridiculisée auprès de ma référente, et que je m'étais faite remarquée négativement auprès du grand Patron ! Et en plus, j'étais dans le couloir sans savoir quoi faire ! 

    Je me suis mise à rechercher le docteur Thompson, mais ... ne la voyant pas, et voulant faire enfin quelque chose de bien, je suis allée à la rencontre de mon premier patient. Je sais que je suis évaluée sur la prise d'initiative. Dans le box, un gamin, qui ne semble pas plus malade que ça à première vue. Honnêtement, il est souriant, pas pâle, et pas plus endormie que ça.  Mais, on m'a dit de ne pas être sur le jugement, alors je me suis approché du bonhomme puis lui ai dit:

    - Alors jeune homme, comme ça on est malade? 

    - Ben ouais! Sa fait 2 heures que j'attends que quelqu'un vienne me faire une piqûre !

    - Ah?! Tu as vu un docteur déjà? 

    - Oui, il a préparé le produit, puis m'a dit qu'une jeune dame viendrait me la faire! 

    - Et le docteur, il était comment? 

    - Blond, grand, fort, pas bavard et avec des yeux bleu!

    Tout le portrait du grand Patron! Il m'avait certainement laisser ce petit travail ... tout était prêt! 

    - Bon, tu veux une bonne nouvelle, joli petit blondinet? 

    - Oui? 

    - Ton attente est terminé! Je suis la jeune dame qui va te faire la piqûre.

    - CH-OU-ETTE!

    Le petit jeune homme avait peur que la piqûre fasse mal et j'avais peur de lui faire mal. Je n'avais jamais injecté quoi que ce soit à quelqu'un et je ne pensais surtout pas le faire aujourd'hui, mon premier jour! Mais comme il fallait que je me démarque positivement, je ne voulais pas paraître pour la nouvelle interne avec les deux pieds dans les mêmes sabots! Et voilà, je fis ce que je fis et tout se passa très bien. Le petit garçon était ravi, il n'avait presque rien senti, j'étais ravi d'avoir réussi ma première piqûre et je lui donna l’autorisation de repartir chez lui. Fière de moi, je pensais avoir enfin fait quelque chose de super bien mais .... mon enthousiasme allait très vite en prendre un coup.

    Alors que j'allais aller dans le second box, j'appris que le grand Patron voulait me voir. Je pensais qu'il souhaitait me féliciter, s'excuser de sa façon de m'avoir parlé et tout pleins de choses positive sur mon sujet. J'allais dans la salle d'analyse, fièrement, le dos droit, la poitrine relevée et le sourire jusqu'au oreilles. Quand dès mon arrivée, le docteur François commença son monologue:

    - Jeune interne pas finie, quel mot ne comprenez vous pas dans "écouter les patients et s'assurer de leur satisfaction de leur prise en charge"?

    Un blanc s'installa une fois encore .... je bredouillais ...

    - Auc ... Aucun ... 

    - BIENSUR QUE SI! Mais Bon sang! Injecter un produit dans un corps d'un patient sans même s'assurer que c'est le bon produit, quel produit et quelle pathologie avait le patient! Mais vous êtes une inconsciente!!! Vous êtes dangereuse pour les patients ... Vous êtes du'une incompétence extrême! De toute ma carrière, je n'ai jamais vu ça! ...

    Pendant qu'il était en train de me détruire .... je sentais mes jambes flageoler ... mes yeux se remplir de larmes .... et surtout mon envie de fuir cet hôpital augmenter de secondes en secondes! Je me demandais comment il avait pu être au courant aussi rapidement! C'est vrai, je venais à peine de finir ... qu'il savait déjà tout. Après 5 bonnes minutes, il a ajouté:

    - Mademoiselle je ne sais plus votre nom, si vous ne vous améliorez pas dans la semaine, il sera inutile de revenir la semaine prochaine. Dorénavant, ce que je vous demande, c'est de distribuer les repas, refaire les lits, faire des changes! Rien de bien compliquée... Rien qui ne pourrait coûter la vie a un de mes patients!

    - Bien, docteur ! 

    - Prenez votre pause, et profitez en pour réfléchir à ce que je viens de vous dire!

    Je faisais profil bas. Je réalisais que j'avais peut être fait une grosse erreur ... que je n'aurais surement pas du injecter le produit au petit garçon ... mais je restais sur cette interrogation: Qui m'avait dénoncé? 

    J'écoutais le chef. Je pris une pause, seule. Je ne cherchais pas la compagnie, d'autant que je suspectais mes collègues d'avoir tout dit au chef. Je savais que j'avais le droit à 1/4 d'heure de pause, chose que je ne fis pas cadeau! Je me pris un café ( dégueulasse ) puis m'installa sur la chaise. Je contemplais l'extérieur de l’hôpital. Il y a avait un joli jet d'eau que j'ai fixé je ne sais pas combien de temps. Le quart d'heure terminé, je nettoyais ma tasse, puis retourné dans ce fameux couloir où j'espérais ne plus me faire remarquer de la journée.

    Après ma pause, je suis directement allée dans les box vide. Je me mis à faire les réfections de lits, ce qui permettrait a d'autres patients de s'installait pour se faire soigner. Une fois avoir fait ça, je quittais la pièce dans l'espoir de ne croisait personne du corps médicale.

    Malheureusement pour moi ... Le docteur Thompson m'a vu et est venue me parler.

    - Bah alors, Madleen, je t'attends ..

    Elle m'attends?? De quoi? Sa fait 3 heures que je ne l'ai pas vu ... 3 heures que je la cherche et ELLE m'attends? La bonne blague! 

    - Ah ? Bah je suis là !

    - Oui je vois ça. J'ai entendu parlé de ta petite mésaventure avec le docteur François, mais ne t'en fais pas ... on a tous eu, un jour ou l'autre, une altercation avec lui ...

    - Oui, enfin bon là ... j'pense avoir été victime de dénonciation .... mais bref!

    - Tu veux un conseil? Ne réponds pas à tes supérieurs. Nous avons toujours raison, toi tu as tord! Quoi qu'il arrive, tu auras tord! Tu es un bébé interne, tu pourras commencer à l'ouvrir quand tu auras de l'expérience, de la connaissance et surtout une assurance dans tes soins! 

    - Mais c'est dégueul....

    - Non, c'est comme ça! Maintenant, tu fais comme tu le sens, mais tu sais ce que tu dois faire si tu veux t'intégrer! 

    - .....

    - Suis moi, je vais te doubler pour le prochain patient.

    J'étais abasourdie! Clairement elle m'avait dit de la fermer parce que j'étais la nouvelle! Ce n'était pas dans mes habitudes ça et je savais que cela serait compliqué pour moi!

    Le reste de la journée, je l'ai passé avec elle. Elle savait ce qu'elle faisait, ça se voyait. Les patients étaient plutôt rassurés auprès d'elle ... Je ne savais pas à ce moment précis, si j'allais, un jour être comme elle: Sûre de moi ! Parce qu'a y réfléchir, ces gens là nous confie leur vie ... Une boulette et piouf! Plus personne. Non vraiment, comme si je ne doutais pas assez de moi comme ça, il a fallut que je choisisse un travail avec autant de responsabilité...

    A la fin de la visite du dernier patients du box, le docteur Thompson m'a dit qu'être médecin n'était pas seulement prescrire et rechercher les pathologies. En plus de cela, il fallait à chaque fin de journée de travail tracer sur l'ordinateur tout nos actes effectués. Quand elle m'a dit ça, je savais que je ne quitterai pas le travail à l'heure.... Chose que je me suis permise de lui. Cela a débouché sur une nouvelle remarque négative:

    - Oui et alors?

    - ... Bah ... euh .... apparemment on fini à 14h3.....

    - On fini QUAND le travail EST fini! Si tu veux des horaires fixes, devient secrétaire! Tu n'as pas de gosses? 

    - Euh ... Non!

    - Alors profite de cette vie sans attache pour rester après le travail afin de te démarquer POSITIVEMENT! D'après ce que j'ai pu voir, c'est pas terrible pour une première journée. Tout le monde parle de toi, et pas qu'en bien, crois moi !

    .... Sur ce, je ne répondit pas. Ce n'était pas seulement une impression, j'avais la confirmation que la journée fut catastrophique.... 

    Après avoir tout retransmit sur l'ordinateur, je parti de cet hôpital, avec la hantise de devoir y retourner demain ... Et en écoutant le message vocal de Lino:

    - " Mady, tu sais quoi, t'es pas cool ! Tu m'avais dit 15 heures au Parc! Et il est 16h20! Je suis pas un pigeon ! Si tu préfère Thiago, dis le moi directement plutôt que de me poser un lapin! Tu m'déçoit! Salut! "

    Cool ... comme si la journée n'avait pas été assez déprimante, il fallait qu'il s'y mette aussi .... !

     

    Chapitre 67: Jeune adulte avec beaucoup de question

     

     

     

     

     

     

     


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  • Chers lecteurs, 

    Depuis mon dernier article, je dois dire que les choses se sont pas trop mal arrangé. Il le fallait, car je commençais à croire que la vie de jeune adulte était vraiment quelque chose de déprimant, et inutile de vivre....

    Tout d'abord du point de vue professionnel. Le départ avait était plus que chaotique, je ne me sentais pas à ma place. J'avais l'impression que mes collègues et supérieurs ne m'apprécié pas en tant que membre de leur équipe, ce qui provoqué chez un stress qui se traduisait par de la maladresse. Je peux vous certifié que tout les matin, j'allais au travail avec la boule au ventre, avec une grande hâte que la journée soit terminé. Combien de fois suis-je rentrée chez moi les yeux larmoyant, les mains mouates avec la certitude que je n'y retournerai pas le lendemain ... Et pourtant. A force de courage, de persévérance et de confiance en soi, j'ai réussi a dépasser cette appréhension et à me faire une place dans une équipe déjà très bien soudée. Aujourd'hui, on ne m'appelle plus "la nouvelle", ou " et toi ! " ou encore " toi, la jeune". Non maintenant, au yeux de tout mes collègues, je suis Madleen. Madleen, la débutante, mais Madleen quand même ... et je peux vous certifié que cela fait un bien fou de savoir que vous avait un nom ... !

    Comme je le disais, j'avais, au bout de quelques semaines, gagné la confiance de mes collègues. Et il y a peu, j'ai pu prendre en charge une patience de A jusqu'à Z. C'est moi qu'il l'ai accueilli, qu'il l'ai auscultés, qui est analysé mes prélèvement, et qui ai posé un diagnostique. Autant vous dire que j'étais fière, ce jour là. Ayant bien retenu la leçon de ma première journée, je suis allée transmettre mon diagnostique au docteur Thompson.

    Elle était elle aussi en train de faire une analyse sur une échantillon provenant d'un de ses patients. Elle avait une prestance, une façon d'être sure d'elle que j'espérais un jour avoir. Mais pour le moment, comme dirait Thiago, je ne suis qu'un bébé docteur ... et j'ai tout à apprendre d'elle. D'ailleurs, régulièrement, elle me fait comprendre que je suis encore en bas de l'échelle. A peine entrée dans la salle, elle m'a dit:

    - Ooh Madleen, je suis contente que tu sois venue.... Regarde un peu l'état de cette analyseur .... 

    - Ah oui, en effet .... Répondis-je en découvrant la crasse qu'il y avait dessus. Je savais qu'elle ne m'avait pas dit ça innocemment, et qu'il fallait que j'aille chercher de quoi le nettoyer. Je n'avais absolument pas envie de la faire, mais comme cela provenait de ma supérieur, je m'y attela de suite en ajoutant:

    - J'ai fait un diagnostique sur une patiente, et j'aimerai avoir votre opinion dessus avant de commencer à la traiter.

    - Bien, laisse moi donc le dossier ici, j'y jetterai un œil tout à l'heure.

    Cette réponse me fit voir rouge ... que devais-je faire en attendant. Prendre en charge un autre patient au risque de me faire rouspéter, ou bien attendre gentillement que madame est terminé ? En attendant, je décidais d'aller manger un petit quelque chose.

    Du point de vue personnelle, j'avais une réelle envie d'avancer. Je ne voulais pas être comme papa et avoir mes gosses trop tard. Je veux connaitre mes enfants, mes petits enfants, et pourquoi pas mes arrières petits enfants. 

    - Houlà, doucement jeune fille .... tu sais que quand tu seras vieille, la dernière chose que tu voudras voir, ce sera des mioches qui courent partout !

    Parle pour toi l'ancêtre! Moi, mon rêve est de voir le maximum de ma descendance.

    - Dis, tu commences a devenir méchante avec moi ... 

    J'commence à surtout prendre de l'assurance. Parce qu'il faut le reconnaître, le jour où Lino m'a invité en boîte de nuit, j'étais dans tout mes états. Je ne savais pas ce qui allait nous arriver, s'il aller se passer quelques chose, mais j'étais toute excité à savoir que j'allais me retrouver seule avec lui. Lino m'avait bien précisé qu'il n'y aurait pas son frère, pour la simple et bonne raison qu'il avait remarqué que Thiago en pinçait pour moi. Moi, je n'étais pas plus mal à l'aise que ça. Je savais que Thiago était un bon ami, mais qu'il ne se passerait rien avec lui. Mon cœur avait choisi son frère Lino, j'en étais persuadé.

    Pendant toute la soirée, je n'ai pas détaché du regard Lino. Je le trouvait parfait. Il avait un visage parfait, un corps parfait, un esprit parfait, il dansait  à la perfection, il savait exactement les blagues qui me faisaient rire. Cette soirée là, je crois que ce fut celle où tout mes doutes se sont levés. J'étais amoureuse de lui. Cela était désormais une certitude. Et j'avais décidé de le lui dire avant de rentré chez moi. Je ne voulais en aucun cas rester dans le doute, le doute de savoir si ses sentiments pour moi était les mêmes, ou si je me faisais des films. Au fond de moi, je savais que nous ferions un beau couple, que nous aurions une vie idéale et que ma vie serait un véritable conte de princesse avec pour prince, mon cher Lino.

    - Méfie toi des contes de princesse, ma chérie. On ne retiens que le meilleurs, mais généralement, leur vie n'est pas si simple.

    Ecoute Rico, je ne veux pas entendre ton pessimisme ! Je veux vivre!

    - Bien, Vis ta vie, princesse, mais le réveil risque d'être douloureux!

    .....

    Alors, après avoir danser des heures comme des fous sur la piste de danse, j'ai demandé à l'élu de mon cœur de me rejoindre sur une banquette, histoire que nous nous reposions un peu. Il était déjà 4h00 du matin, et je voyais qu'il commençait à fatigué. J'avais peur d'entre le fameux " il est tard, on rentre? ". Je ne voulais absolument pas partir de notre petit rendez vous sans avoir une certitude. Alors, c'est le coeur battant à 200, que je me suis lancée. D'abord, je l'ai regardé et j'ai bredouillé ...

    - Lino ... que penses tu de moi? 

    J'ai vu dans son regard de la surprise, je l'ai mis mal à l'aise. Pourtant, je l'ai laissé dans cet état jusqu’à entendre sa réponse.

    - Bah .... Mad', tu es une amie extraordinaire, tu compte pour moi ... mais pourquoi cette question? 

    - Une amie extraordinaire?!

    - Oui, c'est ça ... 

    - Ecoute Lino, je vais être franche: J'ai 20 ans, et je ne compte pas tourner autour du pot! Depuis peu, j'ai réalisé que mon coeur ne te voyait plus comme un ami ... Dès que tu es près de moi, il s'emballe, je me sens toute chose. Les moments passés avec toi sont des moments magiques que je ne veux pas qu'ils s'arrêtent. Quand je n'ai pas de nouvelles de toi durant quelques heures, je suis folle d'inquiétudes. Bref, tout ça pour te dire que je t'aime Lino .....

    - Mad' ......

    - .... Et que je veux faire ma vie avec toi, avoir des enfants ...

    - Nan Mad' ....

    - Vieillir avec toi! Je t'aime Lino! 

    - STOP! Mady! Stop! 

    - Quoi? Ne me dis pas que ....

    - Que tu es une très bonne amie, que tu compte énormément pour moi, et que c'est pour cette raison que je ne veux pas risqué notre amitié! 

    J'étais sous le choc! Pourquoi m'inviter en tête à tête s'il ne voulais pas faire de moi sa petite amie? Je me sentais tellement mal que ce soir là, je suis partie en courant du canapé, sans même un au revoir, les larmes coulants sur ma joue.

     

    - Ce Lino est un vrai couil*e molle! Mais qu'est ce que c'est mec qui ne veulent pas risquer une amitié? Déjà qu'un bouffon au nom d'Ilija ( vous vous en souvenez? ) est rentré dans la famille il y a fort longtemps, inutile de réitérer l'expérience! Ma puce, prends Thiago! 

    Mais Rico! Je ne PRENDS personne! Mon COEUR a choisi Lino!

    - Bah ton coeur de vierge s'est planté! Sa arrive! Choisi Thiago, il est fou de toi et il est courageux! Un vrai mec contrairement à ce Lino!

    VA T-EN!

    Les jours qui ont passé, je déprimais. A part sortir pour travailler, je restais dans ma maison à broyer du noir. Et surtout je me posais tellement de questions ... Pourquoi avais-je choisi Lino? Qu'est ce qu'il lui faisait réellement peur? Lino qui ne voulait pas de moi, devrais-je l'attendre longtemps? Rester vieille fille?  Et sinon Thiago ... Quand j'étais adolescente, j'avais bien le béguin pour lui alors ... est-ce un signe qu'une vie a deux avec lui serait possible? Serais-je heureuse avec un autre homme que Lino? Pleins pleins de questions me passaient par la tête ! Et je n'avais aucune réponse .... Et surtout pas de la part de la Peste de Sophie qui se réjouissait de mon malheur. 

    - De ma part, tu le sais !

    OUI je sais Rico! Pour toi, je dois me mettre avec Thiago puisque lui en " a dans le pantalon" contrairement à mon Lino ... Mais c'est pas si simple! Je n'aime pas Thiago comme j'aime Lino!

    - Parfois, une vie heureuse auprès d'un homme pour qui tu as de l'affection est bien plus agréable, qu'une vie avec un homme dont tu es follement amoureuse et qui te prends pour une con*e!

    ....

    Toujours est-il qu'un beau jour, j'eu la visite de Thiago. Justement, j'étais en pleine interrogation à son sujet. Je ne savais pas comment me comporter ... cette fameuse soirée s'était passé deux semaines plus tôt ... et je n'avais plus donné de nouvelle à Lino. Thiago est arrivé tout souriant. J'avais tellement peur qu'il me fasse une déclaration ... je ne savais pas comment réagir, puisque mes questions étaient sans réponse. J'était encore en tenue de travail quand je l'ai accueilli.

    - Et Mady! Tu vas bien?

    - On fait aller et toi? 

    - Sa va ... Ecoute Mady, je viens pour te dire quelque chose ....

    Et là, sans me l'expliquer, sans même réaliser ce que je disais, je me suis lancée:

    - Ecoute Thiago, tu es un excellent ami, tu es mon pilier, tu m'as soutenu pendant des moments douloureux de ma vie .... tu comptes beaucoup dans ma vie, mais je ne suis PAS amoureuse de toi! J'aime ton frère Lino et s'il refuse de vivre avec moi, je resterai vieille fille à l'attendre!

    - Mady! Bon plaidoyer! Mais je ne suis pas venu te dire que je suis amoureux de toi .... même si honnêtement, et tu le sais, tu me plaît beaucoup. Mais je suis venu te dire que, justement Lino est mal depuis cette fameuse soirée ... il ne sait pas comment revenir vers toi. De nous deux, il a toujours était le suiveur, et c'est la première pour lui qu'il doit faire quelques choses sans se reposer sur moi. Il a peur Mady, peur de la nouveauté. Il t'aime, ça crève les yeux mais ... il a peur de perdre sa seule véritable amie... Aide le à le rassurer .... ! Fait le premier pas Mady, si tu l'aime vraiment, fais le!

    J'étais abasourdi .... Genre, il a peur de moi! Et genre, c'est à moi de faire le premier pas!

    - Qu'est ce que je te disais princesse? .... il a rien dans le pantalon !

    Rooh, mais toi tu ne vois que ça! En faite mon Lino est ultra sensible, c'est tout !

    - Pire qu'une nana, même ! J'pari que c'est le genre de mec à pleurer devant un film, ça!

    J'espère ... c'est tellement mignon!

    - Tellement fleur bleue c'te gamine .....

    Ce que m'a dit Thiago m'avait bouleversé... puis une fois mes émotions passées, j'ai décidé de le recontacter. Et ce fut magique !

    Ne le trouvez vous pas magnifique, mon beau Lino les yeux vert? Moi dès que je le regarde, je fond ! 

    - Oui, bon, tu es pas censée dire ça, mais raconter ton histoire!

    Mon Histoire, c'est lui, Rico! Sans lui, je ne suis rien! Mets toi bien ça dans ta tête! Il est mon tout!

    Tout à commencé un jour où j'étais en repos. Je voulais que notre rencontre soit détendu et de se fait, je lui ai proposé de m'accompagner au SPA. Au début, il semblait être gêné mais il a fini par répondre positivement. Je savais qu'il était timide, et toute la nuit, je me suis repassée un film: Comment allais-je l'aborder sans le faire fuir ? Qu'allais-je lui dire de plus que la dernière fois? Mes sentiments envers lui n'ont pas changé et j'attendais que l'homme de ma vie me fasse lui aussi une jolie déclaration. Je savais qu'il aimait lire, et qu'il était romantique. J'espérais une très jolie déclaration de sa part ....

    Pourtant, au départ, il était assez distant. Nous qui nous enlacions à chacune de nos rencontres nous avons dit beaucoup par une bise tout ce qu'il y a de plus sage. J'étais terriblement déçue. Cependant, j'essayais de cacher cette déception en riant et en montrant ma bonne humeur habituelle. En fin de journée, Lino, m'a proposer d'aller dans le Sauna ensemble. Chose que j'ai accepté, naturellement.

    Et là! Ce fut un moment merveilleux! Mon doux, mon tendre, mon amour de Lino a poser ses lèvres sur les miennes, et j'ai cru que j'allais m'évanouir ! Depuis ce premier baiser, Lino et moi, nous ne nous quittons plus.

    - Rassures moi Madleen! Il a trempé son poireau ou .... ? 

    Quel poireau? 

    - Non, me dit pas que tu ne sais pas ..... MADY! Ouvres les yeux!!!

    Mais calme toi ! Biensur que je sais ce que sait! Je voulais te faire peur et j'ai réussi! Si tu veux tout savoir, sr ce plan là, RAS! C'est parfait, il est parfait!

    - Il arrive à te faire grimper au septième ciel? 

    Même au dixième !

    - Raaah Tant mieux! Il regrimpe un peu dans mon estime ..... ! il est a - 99!

    J'm'en moque!

    Depuis ce jour de ce premier baiser, ma vie est un vrai compte de fée. Il est attentionné envers moi comme jamais personne ne l'a était! Je ne pensais pas qu'on pouvait l'être autant, alors c'est vous dire. Notre amour est parfait, il me fait confiance, je lui fais confiance ! Un mec parfait! J'ai décroché LE mec parfait!

    - Aucun mec n'est parfait, ma petite !

    Rooh toi avec ton pessimisme ! Et puis, c'est pas parce que toi tu avais beaucoup de défauts que tout le monde doit en avoir!

    - Ouais, bah méfie toi !

    Que je l'aime! Je suis la plus heureuse des femmes heureuses! Je vous assure. 

    Et pourtant, depuis quelques temps, je me prends quelques reflexions:

    D'abord de la part de la peste! Alors qu'on mangeait ensemble, chose qui arrive très rarement!

    - Puta** Mady, V'là comment que tu bouffes grave!

    - V'là la peste, comment que tu causes mal!

    Je faisais semblant que cela ne me touche pas, mais pourtant, sa réflexion faisait écho à d'autres ... 

    Comme celle de Siobbhan, la femme de Charly, enceinte jusqu'au cou:

    Alors, qu'elle était venue me rendre visite pour voir comment sa se passait avec la peste, de la part de mon frangin, et que je lui touchais le ventre en guise d'un au revoir, ma belle soeur m'a dit:

    - Dis Mady, c'est moi ou tu as pris du ventre ? 

    - Hein? Nan ... mais j'ai eu quelques jours de congés et j'ai pas mal mangé alors ....

    - Ah, ça doit être ça mais .... méfies toi que des petits pieds ne poussent pas en toi ...

    Je dois dire que cette parole m'a fait rire ce jours là ..... mais moins après que ...

    Je réalise que j'avais de plus en plus besoin de manger au travail. Et surtout que j'avais des envies ... Nan vraiment, il faut que je vous dise, que nos ébats avec Lino ne sont pas sans conséquences. Dans moins de 9 mois, j'aurais un bébé .... Je suis enceinte.

    Vous souhaitez une preuve? La voilà:

    - Et voila, y a un mioche dans l'tiroir! Et il est au courant le papa sans couil*e ? !

    RICO, LA FERME! J'm'en occupe !

     

     Chapitre 68: Une journée de travail mémorable

    Chapitre 70: Mady maman!

     

     


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