Chers lecteurs, 

Les mois ont passaient et Shanice commencer à afficher un baby bump :

Mais cette heureuse nouvelle commençait à afficher des répercussion dans le couple des Parker, mais aussi dans mon amitié pour Drake. En effet, Drake, bien que d'accord au début, semblait ne pas apprécier voir sa femme enceinte d'un enfant qui n'était pas le siens. En effet, c'est pas courant, mais .... il était trop tard pour changer d'avis. Et c'était tant mieux puisque l'héritière de Malamor était en route. Pourtant Drake semblait être pessimiste puisque sans cesse il répétait à sa femme "et si c'était un garçon? " .... Et oui .... si c'était un garçon, que ferais-je? 

Mais pour le moment le bébé était bien au chaud, et je ne voulais pas gâcher mon amitié pour Drake. C'est un chouette type et j'essayais donc de le ramener à la raison: je n'aimais pas d'amour Shanice, nous n'avions jamais fait crac crac ensemble et Shanice ne sera pas forcer d'être présente pour cet enfant. Malgré cela... je voyais dans les yeux de Drake que cela le faisait souffrir ...

Mais en bons amis que nous sommes, nous nous sommes enlacés en guise de réconciliation. Je savais que ce ne serait pas facile et donc qu'il y aurait des haut et des bas. Après cette mise au point, j'ai passé la journée chez les Parker.

Pendant ce temps la, les autres hommes de la maison discutaient tranquillement sur l'un des lits de la maison. Le sujet de conversation était biensur le bébé à venir. Jo' m'a dit que Sylvain était bizarre et qu'il disait des "trucs" bizarre... Je ne l'avais pas remarqué, et honnêtement, cela ne me préoccupait pas plus que ça.

En parlant de Sylvain, malgré les efforts qu'il fait... sa silhouette ne change pas plus que ça. Je viens à me demander si cet homme à des muscles. Bref ... A voir plus tard. Et il est vrai que depuis que Shanice est enceinte, Sylvain passe de plus en plus de temps au sous-sol pour faire du sport ... je ne le comprends pas ... il devrait être autant heureux que moi, non? 

Le petit Ethan lui s'essaie au jeux vidéo. Il semble adorer ça... peut être un futur Geek ? 

Depuis la grossesse de Shanice, Sylvain n'avait pas été la voir. Cela faisait mauvais genre puisqu'il était censé être le deuxième papa de cet enfant. Je l'ai donc emmener avec moi voir la mère de notre enfant. Il n'était pas heureux, du tout même. A peine lui a t-il dit bonjour.

A défaut de parler avec Shanice, il a parlé avec Drake. Tout deux avait une drôle de tête, et je pouvais deviner leur conversation. Pourtant, je fis mine de ne rien voir et je gardais le sourire pour la forme. 

Moi je préférais sentir la vie sous mes mains. Que le petit bouge, c'est impressionnant.  D'ailleurs Shanice elle même m'a avouer que c'est le premier bébé à bouger autant. Elle ne dort pratiquement plus la nuit et souffre énormément de son dos. Ce temps là était si précieux pour moi ... que j'avais hâte de tenir mon bébé dans mes bras.

A la fin de la journée, alors que nous étions sur le point de nous dire au revoir, je sentis comme un malaise. Enfin surtout au moment où Shanice a parlé du bébé. Moi, je dois bien l'avouer, j'admire Shanice. Quatre grossesses, une forme olympique, une maman dévouée, une épouse attentionnée et une amie hors paire. Qui à dit que la femme parfait n'existait pas? 

Ce journée là, juste avant de nous mettre au lit, Sylvain m'a alors demandé de m'asseoir sur le lit et de discuté. J'étais attentif ... Sylvain m'a avoué ne pas être heureux de la situation et ... regrettait d'avoir eu recours à Shanice. Avant d'ajouter qu'il n'était qu'un boulet .... incapable de s'épanouir professionnellement, personnellement et familialement ... et bla et bla et bla. Bref ... je ne l'écoutais plus ... Depuis des années, je n'étais pas heureux, et aujourd'hui que je l'étais, je devais entendre geindre Sylvain : éternelle insatisfait de la vie .... S'en était trop. Cette nuit là, nous avions fait chambre à part, pour la première fois ...

2 semaines plus tard, le plus beau jour de ma vie est arrivé. Shanice avait accouché!

Chapitre 54: Bébé en route 

Chapitre 56: Les enfants, ma vie